Fist, mode d’emploi

• Mains en bon état. Avoir les ongles bien coupés et limés. Eliminer toutes les aspérités, peaux dures et tout ce qui peut accrocher. Les mains doivent être saines.
• La propreté. Bien se laver les mains et les avant- bras (et les bras pour le fist profond), en frottant avec du savon et insistant sous les ongles. Une fois les mains propres ne rien toucher d’autre que le lubrifiant et le corps du partenaire, afin d’éviter de mettre des bactéries et microbes sur les mains et les transmettre lors de la pénétration. Ceci est valable même quand l’on met des gants.
• Bien lubrifier. Utiliser suffisamment de lubrifiant, gel et/ou crème, pour faciliter la glisse et la pénétration.
• La présence. Établir le contact avec l’autre. Par caresses sur le corps, par les paroles et le regard. Se « connecter » avec le fisté est indispensable. – L’ouverture. Celle-ci est la clé de la réussite ! Il faut dilater l’anus en douceur, progressivement, en utilisant les doigts des deux mains si possible, avec des mouvements souples, lents et fermes, en détectant les tensions pour les défaire. Eviter le va-et-vient rapide façon piston, ce mouvement contracte au lieu de dilater. Une bonne ouverture fera des muscles souples et réceptifs à des mouvements plus « hard » comme le boxing.
• L’écoute. Être toujours à l’écoute de l’autre, de ses réactions, de ses besoins. Le cul peut supporter beaucoup de choses, mais il faut le ménager. Pour mener son partenaire à l’orgasme faire les mouvements et adopter le rythme qu’il désire, quand il est prêt.
• Rassurer son partenaire. Par la parole, mais surtout par les mouvements de la main. Le travail en profondeur doit se faire suffisamment lentement pour chercher avec les doigts, étirés les anneaux de l’intestin et les ouvrir. Surtout éviter de « taper dans le fond et forcer », car c’est risqué.
• La surveillance. Veiller en permanence à ce que le fisté soit bien et le cul soit en bon état sans saignements (Bien que voir la main sortir avec le lubrifiant d’une couleur légèrement rose est parfois normal).
  Le fisteur doit avoir tous ses moyens pour ne pas commettre des erreurs qui peuvent s’avérer graves voire fatales.
• Ne pas brusquer. Eviter le frottement entre les os de la main et ceux du bassin et du coccyx. Les mouvements de la main doivent suivre l’anatomie du partenaire tout en dilatant sans forcer. Si il y a une tension, essayer de la relaxer avec des légères pressions et mouvements circulaires, comme un massage, sans la forcer. Les membranes sont résistantes mais fragiles.
• Le rythme. Adapter le rythme et la vitesse du fist à la souplesse du cul et à l’envie du fisté.

Un fist-fucking est la pénétration de plusieurs doigts ou de la main entière dans l’anus.